Ce secteur rassemble différentes activités (carrosserie, tôlerie, peinture, débosselage, vitrage) sur les véhicules automobiles, industriels ainsi que les motocycles. Ces activités exigent une forte dextérité manuelle. Malgré une baisse structurelle de l’activité, il connait de forts besoins de main d’œuvre.
Acteurs
La carrosserie peut s'exercer en activité principale, ou secondaire dans les ateliers des réparateurs agréés ou des Mécaniciens Réparateurs Automobiles. Deux tiers des carrossiers indépendants sont affiliés à un réseau (principalement des distributeurs de pièces ou des fabricants de peinture).
Marché
L’activité de réparation-collision est traditionnellement liée aux apporteurs d’affaires (assurances, mutuelles, plateformes de gestion de sinistres) qui pourvoient la grande majorité des entrées atelier concernées. On observe toutefois une tendance à la diversification de l’activité chez les spécialistes qui cherchent à développer les prestations « hors carrosserie » (entretien mécanique, pneus, location, etc.), mais aussi « hors assurance » et/ou de carrosserie rapide (raccords, vitrage, débosselage).
Emploi
Après avoir vécu une longue période sans embaucher, en raison de la baisse de la sinistralité, les entreprises se trouvent confrontées à des départs à la retraite importants. Ce secteur, qui recrute pourtant plus de jeunes que le reste de la branche, se heurte aujourd’hui à une problématique importante de renouvellement de sa main d’œuvre. Les métiers de la carrosserie-peinture sont en tension, les employeurs recherchant en priorité des carrossiers « expérimentés », et les recrutements non aboutis demeurent importants.
Formation
Dans ce contexte, les effectifs en formation initiale repartent à la hausse (13 000 jeunes en 2018-2019, soit +12,6 % depuis 3 ans), notamment les effectifs en apprentissage dont le taux d’insertion demeure supérieur à celui des lycéens. La filière carrosserie-peinture est celle qui compte le plus d’alternants et le plus grand nombre de jeunes en CAP.